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L'industrie canadienne du sucre donne son appui à une entente importante au sein de l'OMCe
Avec la réunion ministérielle de l'OMC qui aura lieu à Hong Kong dans quelques semaines, les négociations s'intensifient car les membres veulent arriver à un consensus sur les questions d'agriculture. Sandra Marsden, la présidente de l'Institut canadien du sucre, sera à Hong Kong pour donner un coup de main aux négociateurs canadiens afin d'arriver à des résultats positifs dans le Doha Round.
Le Canada doit demander les résultats les plus probants qui soient dans ces négociations. Avec 40 % du PNB et un emploi sur trois dans le secteur des exportations, le Canada est le pays qui dépend le plus du commerce extérieur dans l'OCDE. En outre, plus de 90 % des agriculteurs canadiens écoulent leurs produits sur les marchés internationaux. Des résultats positifs lors des réunions de l'ONC se traduiront par des avantages évidents dans tous les secteurs de l'économie canadienne, y compris l'agriculture.
Le secteur agro-alimentaire canadien a besoin d'un plus grand accès aux marchés et d'une diminution des distorsions commerciales internationales afin de profiter au maximum des possibilités qui se présentent. L'industrie du sucre est un bel exemple d'une industrie canadienne qui pourrait profiter davantage d'un marché agricole mondial plus libéralisé. Le marché du sucre est un des marchés les plus inéquitables au monde. Les producteurs américains et européens reçoivent de généreuses subventions sous forme de programmes de soutien des prix ainsi que des tarifs élevés pour éliminer la concurrence internationale. Nous savons depuis longtemps que cette approche et des plus désavantageuses. Par conséquent, les producteurs canadiens efficaces profitent du marché canadien, en fonction des prix mondiaux, mais ne peuvent intervenir dans les marchés d'exportation en raison des obstacles trop importants. En diminuant les tarifs trop élevés et en augmentant l'accès au marché, les producteurs canadiens pourront rester concurrentiels et avoir des possibilités plus concrètes dans les marchés. Cette logique s'applique aussi à tous les secteurs agricoles dépendant du commerce au Canada.
Afin d'avoir une entente positive avec l'OMC, le secteur agro-alimentaire canadien doit s'attendre à ce que ces négociations puissent permettre d'éliminer les subventions aux exportations, les iniquités au niveau du commerce et de donner un accès beaucoup plus grand aux marchés pour tous les produits agricoles et alimentaires grâce à une diminution des tarifs et une augmentation des quotas.